Ecrire pour être lu : les règles de la rédaction web

par | Publié le 06/07/2020 | Content Marketing

Vous aimeriez tenir un super blog avec des articles qui cartonnent. Vous adorez écrire et vous avez plein d’idées pour vos articles.

Mais ce que vous voulez surtout, c’est écrire pour être lu. Capter l’attention du lecteur, lui donner des infos passionnantes, des idées pertinentes et surtout faire en sorte qu’il revienne !

Vous en avez entendu parler, la rédaction sur le web obéit à certaines règles. 

Alors pour vous aider, je vous ai fait la check-list des principales règles de rédaction sur le web qui vont vous permettre d’écrire sereinement, de captiver vos lecteurs et leur faciliter la vie.

Structurez votre article

Nous l’avons vu dans notre article sur la lisibilité : lire sur un écran diffère radicalement de la lecture papier.

Pour aider votre lecteur à trouver dans votre article l’information qu’il recherche, vous devez le structurer.

—> si vous voulez savoir comment booster la lisibilité de vos contenus, c’est par ici !

Soignez la titraille

Mais qu’est-ce que c’est que que ce jargon ? Derrière ce mot peu savoureux – je le reconnais – se cachent en réalité l’ensemble des éléments qui composent la Une d’un journal. La titraille recouvre les éléments suivants :

  • Le titre
  • Le sous-titre
  • Le sur-titre
  • Le chapeau
  • La légende

Pour écrire votre article de blog, vous avez tout intérêt à passer du temps sur vos titres, intertitres, sous-titres, chapeau et même les légendes de vos photos. D’une part, cela va vous permettre de structurer votre contenu, de le rendre facilement lisible pour vos lecteurs et de leur offrir un ancrage lorsqu’ils scanneront votre page. D’autre part, lorsque le robot de Google viendra lui aussi scanner votre page, le fait qu’elle soit bien structurée et hiérarchisée lui plaira beaucoup, beaucoup…

La titraille écrite pour le web n’échappe pas à certaines règles basiques, mais bien ancrées. 

Un titre accrocheur

Le titre doit contenir entre 10 et 12 mots, soit un maximum de 65/70 caractères. Pourquoi ? Pour que Google ne le tronque pas au moment de l’affichage dans les résultats de recherche ! 

Les titres qui « fonctionnent » le mieux sur la toile sont percutants et apportent une réponse à un besoin.

Pour rédiger un titre accrocheur, qui interpelle votre lecteur, n’hésitez pas à utiliser les astuces suivantes :

  • Posez une question. Par exemple : Comment perdre 5 kg en un mois ?
  • Rédigez le sous forme de contenu récapitulatif. 5 astuces pour perdre 5 kg en un mois.
  • Utilisez le témoignage. Comment j’ai perdu 5 kg en un mois.
  • Parlez directement à votre lecteur. Perdre 5 kg en un mois ? Vous pouvez le faire !

Un sous-titre pour enfoncer le clou

Comme le titre, il doit être court et percutant. Le sous-titre permet d’aérer visuellement votre contenu et de mettre l’accent sur les grandes idées. Il va permettre à votre internaute de trouver plus rapidement encore ce qu’il est venu chercher dans votre article.
Dans les sous-titres, n’hésitez pas à utiliser des synonymes de vos mots-clés principaux.

Un chapeau qui fait envie

Le chapeau (ou chapô) doit convaincre votre internaute de lire votre article. En règle générale il doit être lu en moins de 6 secondes, ce qui vous laisse entre 40 et 50 mots. Soit deux phrases.

Alors à vos plumes pour le rendre sexy !

Utilisez à fond la hiérarchisation !

Ecrire pour être lu, c’est profiter de toute la profondeur de hiérarchisation que votre CMS met à votre disposition :

  • H1 : votre titre principal, celui de votre article. Dans l’idéal intégrez votre mot-clé dans votre titre principal. Pour Google, cela augmente le degré de pertinence de votre contenu sur ce mot-clé.
  • H2 : les titres de niveau 2. En général, on en attend 2 à 3 par article. Ils vous permettent un premier niveau de structure. Ils vont attirer l’oeil du lecteur. Là encore, si vous pouvez y intégrer une variante de votre mot-clé, c’est parfait !
  • H3 : les titres de niveau 3. Ils vont vous permettre de développer vos idées l’une après l’autre. Ils reposent l’oeil et relancent l’intérêt du lecteur.
  • H4 : on descend encore d’un cran pour détailler une idée en particulier si nécessaire.
  • H5 et suivants : si vous avez besoin d’utiliser des H5 et 6, c’est que votre article est trop long ! Utilisez plutôt des listes à puce dans ce cas-là. Ou coupez votre article en 2.

Faites des phrases courtes

Les phrases trop longues sont difficiles à lire, analyser et comprendre. En plus elles mobilisent notre mémoire de travail (mémoire à court terme) et cassent le rythme de votre contenu.

Chouchoutez la mémoire de travail de votre internaute

La mémoire de travail sert à mémoriser des informations pendant un court laps de temps afin de les traiter ensemble ou de les analyser.

Par exemple, c’est elle que l’on utilise pour mémoriser un numéro de téléphone le temps de l’écrire. C’est elle que l’on utilise aussi en calcul mental pour retenir le premier chiffre d’une série et être capable de réaliser l’addition de tête. Ou encore pour se souvenir du début d’une très longue phrase et en comprendre le sens une fois qu’on a fini de la lire…

En moyenne, on est capable de gérer en parallèle 4 à 7 informations différentes pendant une minute maximum, avant qu’elles ne s’estompent de notre mémoire de travail. En revanche, les dyslexiques souffrent souvent d’un déficit de mémoire de travail, le nombre d’items simultanés qu’ils peuvent gérer est très faible. Ceci explique que lorsqu’ils arrivent à la fin d’une phrase, ils ont oublié le début.

Si vous rédigez des phrases de plus de 20 mots (c’est la « taille » d’une phrase longue en règle générale), votre lecteur sera aussi perdu qu’un enfant dyslexique devant un texte de Proust !

Valorisez votre article en jouant sur le rythme

Les phrases courtes permettent de structurer le texte, de lui donner du corps et du rythme. Les mots de liaison facilitent l’enchainement des propositions, des phrases et des paragraphes. N’hésitez pas à les utiliser !

Les tests de lisibilité – intégrés dans certains CMS – vérifient la longueur des phrases, des paragraphes et la présence des mots de liaison. Ils vous seront utiles pour vérifier la facilité de lecture de vos textes. Mais pas de panique si votre feu n’est pas au vert systématiquement ! Pour certains articles vous pouvez avoir besoin d’explications plus longues, tout dépend du contexte et de votre audience.

-> plus d’infos sur le test de lisibilité Flesch ici !

Être vu et lu

Maintenant que vous savez comment structurer votre article pour en faciliter la lecture, il faut – et c’est le nerf de la guerre – qu’il soit ouvert et lu par votre internaute idéal. Là encore, je vous propose quelques astuces toutes simples et efficaces.

Intégrez vos mots-clés

C’est fondamental, pour optimiser votre référencement et ce, pour 2 raisons :

  1. Plus votre mot-clé principal sera placé haut dans la hiérarchie du texte, plus votre article aura de poids par rapport à ce mot-clé. Et plus vous écrirez d’articles sur ce sujet, plus vous serez reconnu comme un expert de la thématique. Non seulement les internautes prendront vos écrits en référence, mais les moteurs de recherche leur donneront plus facilement de la visibilité.
  2. Intégrez-le aussi dans les titres d’autres niveaux et utilisez ses variantes dans votre contenu, cela indique aux moteurs de recherche que vous savez de quoi vous parlez. C’est aussi à partir de mots-clés précis que le lecteur sait qu’il est au bon endroit pour trouver l’information qu’il lui faut.

En revanche, évitez les articles qui ne sont qu’une longue liste de mots-clés avec des paragraphes totalement redondants. Google s’y laissera peut-être prendre, mais pas votre lecteur… Les articles rédigés uniquement pour le SEO sont souvent particulièrement vides et ça se sent.

Enfin, sachez que les pages de résultat de Google sont basées sur le fameux « F-Pattern » de Nielsen. Elles sont donc scannées par les internautes exactement de la même façon que vos articles. Votre mot-clé principal, qui aura attiré l’oeil du lecteur dans le titre, aura toutes les chances d’être scanné dans la page de Google s’il figure en bonne place dans votre méta-description

Commencez par la fin

Plus que commencer par la fin, il faut énoncer l’essentiel en début de phrase, de paragraphe ou d’article. Parce qu’à l’école on nous a appris à rédiger et à construire un raisonnement en 4 temps (introduction – thèse – antithèse – synthèse), on a tendance à reproduire ce schéma. Pas sur le web, justement.

Lorsqu’on écrit pour le web, on met le bénéfice client en premier. C’est ce que font les journalistes dans leurs articles : ils donnent l’information majeure dès le premier paragraphe, voire dans le titre.

Prenez cette bonne habitude de soigner votre titre et votre intro et surtout d’y mettre en avant l’information essentielle. Car comme votre internaute a de grande chance d’utiliser le F-Pattern pour scanner votre page, c’est cette information qu’il retiendra et qui peut lui donner envie d’aller plus loin.

Illustrez

Illustrer un article, ce n’est pas insérer des images, des vidéos et des liens à tour de bras.

Images et titres sont des points d’ancrage visuels évidents. Ils aident votre lecteur à passer d’un paragraphe à l’autre, d’une idée à l’autre.

Attention aux photos !

Si vous ne trouvez pas de photo qui illustre parfaitement votre propos, n’en mettez pas ! Mieux vaut des illustrations textuelles qu’une image qui n’a aucun rapport avec votre texte.

En revanche, n’hésitez pas à utiliser les légendes, les tags et les versions alternatives sur vos photos. Ce sont autant d’informations complémentaires pour votre lecteur et d’aimants à mots-clés pour Google.

Illustrez avec votre texte

Illustrer ne veut pas seulement dire mettre de jolies images. Vous pouvez très bien illustrer votre propos avec ce que la langue française et la mise en page vous offrent :

  • Listes à puce
  • Enumérations
  • Exemples
  • Dialogues
  • Saut de lignes
  • Séparateurs

Vous avez le choix. En content marketing, il y a plusieurs techniques d’écriture qui sont couramment employées par les blogueurs et blogueuses : le story-telling, ou l’art de raconter une histoire, l’interview, la liste, le comparatif… Ne vous en privez pas !

-> si le story-telling vous intéresse, n’hésitez pas à vous plonger dans notre article !

 

Ecrire pour le web vous prend énormément de temps ? Vous n’avez pas l’inspiration ? Vous ne savez comment optimiser vos articles ? Nous nous ferons un plaisir de le faire pour vous : —> si vous voulez savoir comment booster la lisibilité de vos contenus, c’est par ici ! 

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