Travailler son référencement, ça ne se limite pas à utiliser des mots-clé…
Quand on parle de SEO, on parle aussi d’UX Design. L’UX Design, c’est tout ce qui permet d’offrir à vos internautes une expérience utilisateur au top. L’idée est que vos utilisateurs trouvent ce qu’il leur faut, quand il faut et à l’endroit où il faut… C’est à la fois la structure de votre site, la facilité de navigation, la mise en page, les fonctionnalités et les contenus que vous leur proposez.
Mais avant de passer au contenu à proprement parler, vous allez veiller à bien construire la colonne vertébrale de votre site. De la structure aux boutons d’actions, il faut tout penser dès le départ. Et vous ferez de vos visiteurs des internautes heureux.
C’est parti !
Table des matières
L’arborescence : pour simplifier la vie de vos lecteurs
L’arborescence d’un site web c’est la structure de votre site. La liste des pages que l’on retrouve dans le menu mais aussi la logique qui permet de naviguer de l’une à l’autre. C’est enfin la façon dont vous allez hiérarchiser les informations. Plus votre structure est lisible, plus elle est efficace pour vos visiteurs et pour les moteurs de recherche.
C’est là que le couple référencement et UX prend tout son sens.
Votre logique doit être compréhensible de n’importe qui et vos internautes, tout comme les moteurs de recherche, doivent pouvoir s’y retrouver sans réfléchir.
Adoptez une structure de site limpide et claire
L’arborescence, c’est la colonne vertébrale de votre site.
Quelle que soit votre proposition, n’importe quel internaute qui ne vous connaît pas doit pouvoir s’y retrouver. Vous devez donc structurer votre site pour emmener votre lecteur là où vous souhaitez qu’il arrive, en respectant une logique lisible ainsi que les différentes étapes de l’entonnoir de vente.
La règle d’or : hiérarchiser ! Entre vos différentes pages, comme au sein de vos pages elles-mêmes lorsque vous enchaînez les niveaux de titres. Google doit pouvoir passer d’un niveau à l’autre, idem pour les visiteurs.
Traditionnellement, la structure d’un site web est :
- Une page d’accueil : la page « mère »
- Puis des pages de niveau 1 : les pages « filles » qui sont vos principales rubriques
- Enfin des pages de niveau 2, 3… : les pages « filles » des précédentes qui vous permettent de détailler chaque sous-rubrique.
Par exemple, si vous avez un site e-commerce de produits pour aménager le jardin et la terrasse :
- vous aurez votre gamme en page de niveau 1 « mobilier de jardin »,
- puis chacune de vos catégories déclinées en page de niveau 2 « chaises et tables », « parasols et voiles d’ombrage », « bancs », « bains de soleil et chaises longues », etc.
- vous pourrez ensuite décliner chacune de vos catégories dans des pages de niveau 3 par matériau, par couleur, par destination, par gamme de prix…
Le plus important est d’éviter de prendre des raccourcis qui peuvent surprendre – et perdre en route – vos visiteurs.
Ne négligez pas la version mobile. Votre site doit être responsive pour s’adapter à tous les types d’écrans. Aujourd’hui, les sites internet doivent même être conçus « mobile first », c’est un élément qui est scruté par Google et qui évite à votre site internet de se retrouver pénalisé par l’algorithme.
Enfin, pensez à « l’après », dès la conception, il faut que votre site soit facilement évolutif : ajouter ou supprimer des pages, rajouter des liens, des articles ou des produits, modifier les catégories…
Respectez les standards du web
Ne cherchez pas à être original à tout prix !
Une page de présentation s’appelle « A propos » ou « Qui sommes-nous ? », « la société » ou même éventuellement « notre philosophie ». Pas « Hello, Léa te salue ! ».
Dites-vous qu’un internaute n’a que quelques secondes à vous accorder. S’il faut qu’il réfléchisse ne serais-ce qu’une demi-seconde, c’est fichu…
Intitulé des pages :
On évite les intitulés fleuris ou clin d’oeil, il faut être efficace !
Un internaute ne vous accorde que quelques secondes avant de décider d’aller voir ailleurs. S’il ne comprend pas où vous voulez en venir, c’est trop tard. Le nom d’une page est très haut dans la hiérarchie, elle est donc plus visible en termes de référencement. Elle doit induire ce que votre internaute peut trouver dans les pages de niveau inférieur. Si ce n’est pas logique pour un internaute, ce n’est pas logique pour Google non plus… Une page qui décrit vos gammes de produits s’appelle « produits », pas « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les licornes albinos ».
Emplacement des menus :
Aujourd’hui, le menu est majoritairement en haut de page. Un menu vertical à droite ou à gauche de la page web fait très « daté ». D’autre part, en termes d’ergonomie, il risque d’empiéter largement sur le contenu de votre page. Cela peut nuire à la lisibilité et au confort de lecture de vos internautes.
Nombre d’items dans les menus :
5 à 6 items dans le menu, c’est la moyenne que l’on observe sur la majorité des sites internet. Si vous en avez plus c’est que vous pouvez en regrouper certains au sein d’une catégorie et les descendre d’un niveau. En règle générale, on trouve les items suivants dans les menus :
- L’offre produit/les prestations
- Les tarifs
- Les réalisations/témoignages
- A propos
- Contact
- Blog (uniquement si cela a du sens dans le cadre d’une stratégie de contenu)
Utilisez des termes compréhensibles
En référencement, n’oubliez pas que le but est d’apparaître dans les pages de résultat des moteurs de recherche. Si vous utilisez un vocabulaire qui n’est pas celui de vos clients, ils n’ont aucune chance de vous trouver.
Dans vos pages de vente, il est fondamental d’utiliser la même terminologie que vos visiteurs. Vos contenus doivent être en phase avec la requête qui les a amené sur votre page de vente. Sinon, ils ne vont pas s’y retrouver et risquent de repartir aussitôt.
Un exemple flagrant : chocolatine et pain au chocolat, sujet de débat incessant entre amateurs du Sud et amateurs du Nord… Si vous avez une boulangerie à Paris, c’est pain au chocolat qu’il faudra utiliser, si elle est à Bordeaux, c’est le contraire !
Enfin : soyez concret ! Evitez les « Marée fraîche de mer du Nord et sa farandole de racines rôties ». Google est incapable d’imaginer ce qui se cache derrière cet intitulé et votre visiteur aussi… Vous risquez même d’être référencé pour une thématique qui n’est en réalité pas la vôtre.
Si votre mot-clé principal est graphisme, utilisez tout votre univers sémantique, créez ce qu’on appelle un cocon sémantique : design graphique, identité visuelle, logo, charte graphique, illustrations, brochure, dépliant…
Soigner la navigation entre les pages de votre site, c’est assurer à vos internautes une expérience utilisateur au top ! L’objectif c’est l’efficacité.
Si vous permettez à vos lecteurs de ne pas se poser de questions avant de savoir où cliquer, c’est gagné ! Facilitez-leur la vie pour éviter de les perdre en route.
Respectez les codes
Nous sommes tous habitués à certains codes en vigueur sur le web. Tant qu’à faire, autant les respecter pour que vos visiteurs sachent d’emblée comment naviguer dans vos pages :
- Liens : traditionnellement maintenant, les liens sont soit soulignés, soit en couleur soit dans des boutons d’action
- Couleurs : 3 couleurs maximum. Au-delà, l’oeil de votre visiteur aura du mal à s’y retrouver…
- Typographie : la plus simple possible. Et en priorité, une typo « sans serif », c’est à dire sans empattement car c’est plus facile à lire à l’écran. Si vous souhaitez en utiliser plusieurs, c’est 3 polices : une pour les titres, une pour les textes, une supplémentaire éventuellement pour les éléments de navigation (menu ou boutons d’action).
- Alignement : sur le web – contrairement à la presse – on ne justifie pas le texte car les espaces identiques entre les mots sont plus faciles à lire.
- Gras : mettez les mots importants en gras. C’est une indication pour votre lecteur comme pour Google. Si en plus ce mot fait partie de votre cocon sémantique, il est plus facilement repérable pour votre référencement.
- Mettez du blanc : laissez de la place à l’oeil de l’internaute pour se poser. Laissez-le respirer et identifier facilement le contenu important de votre page.
Enfin, identifiez clairement les différentes rubriques, sections et sous-sections de vos pages. Visuellement mais aussi à l’écrit.
Travaillez votre maillage interne
Le maillage interne c’est ce qui permet de naviguer d’une page à l’autre dans votre site sans avoir besoin de retourner à l’accueil. C’est ce qu’on appelle la navigation inter-pages.
Le maillage interne a un impact important en référencement naturel. Le principe, c’est que chaque lien transmet deux choses :
- de la popularité : la page d’accueil (qui est souvent la plus populaire) va apporter une partie de cette popularité aux pages auxquelles elle est liée. Et ça, Google aime bien !
- une notion sémantique : de quoi va parler la page. Chaque lien indique aux moteurs de recherche vers quoi il va rediriger l’utilisateur, tout en donnant à la page de destination de la « crédibilité » et de la popularité.
Voici nos 4 conseils pour bien concevoir votre maillage interne :
- les contenus doivent avoir une thématique commune proche.
- les contenus de même niveau doivent se faire des liens entre eux.
- les liens doivent avoir une continuité logique. Par exemple pour une prestation, il est cohérent de faire des liens vers d’autres prestations.
- les contenus doivent avoir des liens vers les niveaux supérieurs et inférieurs.
Pas de cul de sac : toujours une porte de sortie
Rien de pire que d’arriver en fin de page et de n’avoir aucune porte de sortie, si ce n’est retourner à l’accueil pour pouvoir explorer un site…
Comme Google, votre internaute doit pouvoir naviguer continuellement sur votre site et explorer de nouvelles pages.
Il faut toujours que vous proposiez à votre visiteur – comme au moteur de recherche – de rebondir vers une autre page. Vous pouvez le faire à tout moment dans le corps de votre texte ou en bas de page. Le plus efficace est de coupler les deux.
Par exemple, si votre page traite de vos prestations de coach d’équipe, n’hésitez pas à proposer à votre lecteur de découvrir aussi votre pratique du coaching individuel et vice-versa en cours de page. En fin de page, proposez un bouton d’appel à l’action (CTA) pour un rendez-vous découverte par téléphone.
Saviez-vous que l’UX design permet également de booster votre taux de conversion ?
Des appels à l’action clairs
Ne perdez plus vos visiteurs en route ! Le maillage interne : oui ! Mais toujours à bon escient…
Chaque lien présent sur votre site doit :
- Avoir une utilité
- Être compréhensible par l’internaute
- Aider les moteurs de recherche à comprendre le sujet de la page cible
- Permettre de savoir dans quelle section du site on va arriver
Le texte de votre lien interne est primordial, puisqu’il va aider les moteurs de recherche à comprendre le sujet de la page ciblée. Il aidera aussi l’internaute à comprendre où il se dirige. Et si en plus le lien porte un mot-clé, il vaut plus cher pour Google : double effet kiss cool !
Vous l’aurez compris, pour optimiser votre référencement naturel : tout compte !
Ce qui compte surtout aux yeux de Google c’est que vous fassiez en sorte d’offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Et ça commence dès la conception de votre site internet en soignant l’arborescence et la navigation, avant même d’attaquer le contenu…
Prêt à vous y mettre ?
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Photo by Stephen Leonardi on Unsplash