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Référencement naturel vs. référencement payant
Ça y est, c’est fait ! Le sujet est lancé…
Vous avez beaucoup travaillé avec des agences et des consultants experts du digital. Vous vous êtes creusé la tête pour définir votre plateforme de marque*. Votre stratégie est claire et elle va faire décoller votre notoriété. Vous avez même engagé un super Community Manager qui gère votre présence sur tous les médias sociaux.
Tout le monde dans la boîte est impliqué. Vous avez défini une véritable ligne éditoriale et mis en place un Comité de Rédaction avec des collaborateurs enthousiastes et créatifs. Le calendrier éditorial est prêt. Les commerciaux sont en phase. Le site internet est optimisé. La rédactrice web est au taquet. Vous pouvez vous lancer dans votre stratégie de Content Marketing et faire décoller le chiffre d’affaire.
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Tout va bien !
Sauf que… En termes de référencement naturel, c’est pas terrible
Sauf que, lorsque vous faites le test et que vous tapez un mot-clé (pas n’importe lequel, LE mot-clé phare de votre activité), vous ne remontez pas sur la première page de Google…
Et là, c’est la déception.
En gros, on ne vous trouve que si l’on vous cherche. Si un internaute tape votre marque ou le nom d’un de vos produits dans sa barre de recherche, là, il vous trouve.
Mais c’est tout. Et ça ne suffit pas.
Que faire ?
Le SEO et le SEA sont là pour ça !
Quand on parle de SEO (Search Engine Optimisation : optimisation pour les moteurs de recherche – référencement naturel) ou de SEA (Search Engine Acquisition : achat de mots-clés – référencement payant), on parle de mettre en place une stratégie digitale qui va favoriser l’apparition de votre marque/de votre contenu dans les pages de résultat des moteurs de recherche. Ca s’appelle le référencement (naturel ou payant), comme dans la grande distribution. On est sur les rayons ou on ne l’est pas.
Le SEO, en quoi ça consiste ?
Comme son nom l’indique, il s’agit d’optimiser vos contenus (site web, articles, posts, images, description produit…) pour faciliter la vie des moteurs de recherche. Et faire de Google votre ami. Voire votre meilleur commercial. Ça ne vous coûte rien puisque c’est vous qui le faites lorsque vous rédigez et publiez. C’est ce qu’on appelle le référencement naturel.
Si vous rêvez de savoir comment optimiser la lisibilité de vos articles, c’est par ici !
Mais cela implique que vous sachiez déjà sur quel domaine (i.e. quel mot-clé), vous voulez vous positionner.
Quel(s) mot(s)-clé(s) pour optimiser mon référencement naturel ?
Il y a plusieurs méthodes pour optimiser un article. Vous pouvez placer votre mot-clé des centaines de fois dans votre article : dans le titre, le sous-titre, l’intertitre, au sein de chacun des paragraphes, dans la métadescription, dans la description d’image… Mais vous risquez de produire ainsi plus de frustration que d’intérêt pour ce que vous racontez. J’ai lu beaucoup trop d’articles sur des blogs avec des titres accrocheurs du style :
- Comment booster vos ventes avec Instagram
- Comment démarrer un blog qui déchire
- Ecrire un article en une heure
- 13 astuces pour classer vos articles en 1ère page de Google
Ad libitum…
En réalité, il s’agit d’articles uniquement rédigés pour le SEO. Le mot-clé est répété ad nauseam et il n’y a aucun conseil concret pour arriver à réaliser la promesse.
Soyez subtil et donnez du sens : le référencement naturel intelligent
Il faut donc être plus intelligent et plus subtil dans son article. Optimiser son contenu pour le SEO ne doit pas vous faire perdre de vue que vous vous adressez à des prospects ou clients et que ce qui vous intéresse – ce qui les intéresse aussi, d’ailleurs – c’est de créer et d’alimenter la relation. Soyez précis dans ce que vous offrez, utilisez des mots-clés mais ne négligez pas non plus toutes les expressions plus longues ou les variantes qui ne nuisent pas à la lecture de votre article et donnent du sens à ce que vous écrivez.
Structurez vos écrits, annoncez clairement la couleur avec un titre descriptif, intégrez votre ou vos mots-clés dans les balises, hiérarchies de titres et autres descriptions, mais gardez en tête que votre objectif est d’être lu et d’apporter des réponses.
Quelle différence avec le SEA ?
La différence est simple : vous payez ! Cette stratégie est donc beaucoup plus rapidement efficace. Vous allez « acheter » un mot-clé auprès d’un moteur de recherche. C’est ce qu’on appelle le référencement payant. Acheter un mot-clé, cela veut dire que lorsqu’un internaute tapera ce mot dans la barre de recherche, vous apparaîtrez sur la première page. Plus vous souhaitez apparaître haut, plus cela vous coûtera cher. Plus vous souhaitez attirer d’internautes sur vos pages, plus ça vous coûtera cher. Et plus vous choisissez un mot-clé générique, plus ça vous coûtera cher.
Donc à moins que vous n’ayez un budget sans limite pour votre communication digitale (ce que je vous souhaite sincèrement !), il va falloir être malin.
Etre malin dans l’achat de mots-clés
Lorsque vous lancez une campagne d’achat de mots-clés, il y a plusieurs questions à se poser au préalable. Notamment, pour le choix des mots-clés ou des expressions :
- Quels sont les mots qui décrivent le mieux mon offre ?
- Dans quel domaine suis-je reconnu ?
- Que disent mes clients de moi, de mes produits ?
- Quelles sont les préoccupations de mes clients cible ?
- Comment l’écrivent-ils avec leurs mots ?
- Quels sont les mots qu’ils n’utiliseront jamais ?
- Quels sont les mots utilisés par mes concurrents ?
Une fois que vous aurez votre liste de mots-clés ou d’expressions, vous allez regarder quel est le nombre de requêtes mensuelles sur ce mot. Et cela va conditionner à la fois le coût et le volume de clics potentiels.
Et combien coûte le référencement payant ?
Seconde question, et non des moindres, le budget. En règle général une campagne de référencement payant se facture au coût par clic (CPC). C’est-à-dire que vous ne payez que lorsqu’un internaute a réellement cliqué sur votre lien ou votre annonce. L’intérêt est de ne payer que ce que vous consommez mais il est aussi de pouvoir tracer très précisément d’où vient l’internaute et où il va. Cela va vous permettre de pouvoir ajuster quasiment en temps réel, vos choix de mots-clé.
Mots-clés génériques ou de longue traine ?
Mais revenons au coût. Sur un mot-clé très générique, les places sont très chères. Mettons que vous soyez fabriquant de chaises. Vous vous doutez bien que si vous voulez un bon référencement sur le mot « chaise », il y aura un très grand nombre de requêtes, mais le CPC sera proportionnellement élevé. Vous allez vous retrouver en concurrence avec des marques très connues qui font énormément de volume.
Un nombre conséquent d’internautes va venir visiter votre site web, mais n’achèteront jamais parce que ce qu’ils cherchent en réalité ce sont des chaises de jardin en PVC… Vos chaises, en revanche, ont quelque chose de particulier : non seulement elles sont fabriquées en France, dans des matériaux technologiques ultra-légers, mais elles sont aussi empilables. Un de vos arguments de vente est d’ailleurs qu’elles sont spécialement conçues pour les petites surfaces où elles offrent un réel atout gain de place.
Vous avez donc bien plus intérêt à choisir une expression longue – qui reprend des particularités de vos produits – et non un mot-clé. Cette expression fera sans doute moins de volume de requêtes par mois, mais vous assurera d’attirer des clients réellement intéressés par votre produit et qui seront susceptibles de passer commande.
Pour résumer :
Tout est toujours question de dosage… C’est la difficulté. Mais il faut toujours garder en ligne de mire l’intérêt du client, car c’est le vôtre aussi.
A nos clients qui nous demandent « bon alors, on choisit le référencement payant ou le référencement naturel ? », nous répondons en coeur : « les deux ! ».
Le SEO n’empêche pas le SEA, bien au contraire ! Produisez du contenu de qualité en favorisant le travail des moteurs de recherche. Mais produisez du contenu qui vous ressemble et qui va intéresser votre client idéal. Sélectionnez quelques expressions précises et faites un essai avec un petit budget. Vous ajusterez votre stratégie à la lumière de ces expériences.
Travailler son référencement ne se limite pas à utiliser des mots-clé… Quand on parle de SEO, on parle aussi d’UX Design. Vous voulez faire du bien à votre SEO ? 👉 C’est par ici !
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*La plateforme de marque, c’est la carte d’identité de ce que vous êtes et de ce que vous faites. Elle est la base de votre communication. Votre communication s’appuie sur la plateforme de marque pour lui donner de la couleur. C’est votre feuille de route, le guide pour toutes vos actions de développement. Elle regroupe à la fois :
- Vision
- Mission
- Cibles visées
- Ambitions
- Valeurs
- Promesse
- Personnalité
En découlent l’identité visuelle et l’identité verbale.